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> PREAMBULE : LES RISQUES AUGMENTENT AVEC LES PARTENAIRES.

Le risque d'infection par le papillomavirus (human papillomavirus - HPV) augmente lors de chaque rapport. Les scientifiques de l'Université de Californie ont suivi plus de 600 femmes de 13 à 21 ans, qui se sont présentées à des centres de planning familiaux. Les études suggèrent que plus de la moitié des femmes sexuellement actives seront infectées par HPV sur une période de trois ans. Chaque rapport multiplierait par dix le risque de contamination.

L'enquête révèle d'autres facteurs de risques infectieux : outre le comportement sexuel, les antécédents d'herpès et de condylomes augmenteraient ce risque alors que la prise de contraceptifs oraux le réduirait de moitié. Mais plus significativement, cette étude réévalue le lien entre cette infection et le développement de cancer du col de l'utérus.

On pensait que cette infection conduisait au développement de changements des cellules du col, appelés (Low-grade squamous intraepithelial lesions – LSIL), qui bien que la plupart du temps bénins, peuvent être la première étape de développements cancéreux. Mais l'étude américaine suggère des risques distincts de HPV et de lésions cellulaires du col. Le risque de LSIL varie en fonction de la date d'infection par HPV. Il est le plus significatif après un an. Le tabagisme apparaît également comme facteur de risque non négligeable.

En conclusion, les infections par papillomavirus sont nécessaires mais non suffisantes au développement de lésions qui peuvent entraîner des cancers du col de l'utérus. La prochaine étape réside donc dans la découverte de ces autres facteurs de risque, qui en cas d'infection par HPV peuvent entraîner à terme ces changements cellulaires.

Source : JAMA 2001, 285 : 2995-3002